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Nouvelle polémique Facebook: des messages privés de Mark Zuckerberg supprimés discrètement

Facebook a fait preuve de laxisme pour protéger ses utilisateurs dont les données ont été récupérées par la firme Cambridge Analytica, a admis vendredi la directrice générale du réseau social, Sheryl Sandberg. Elle a également estimé qu'il était "possible" que d'autres failles de sécurité soient découvertes.

"Nous n'étions pas assez concentrés sur la protection, les mêmes données qui vous permettent de vivre des expériences sociales peuvent aussi être utilisées de façon malveillante", a affirmé sur NBC Mme Sandberg, qui était restée muette depuis qu'a éclaté le scandale autour de la société de conseil britannique.


"Nous avions des assurances juridiques de leur part qu'ils les avaient effacées"

La firme a récupéré, via un questionnaire psychologique auquel ont répondu 270.000 membres de Facebook, les données de 87 millions d'utilisateurs, en 2014. Cela lui a permis de se constituer une précieuse base de données avant d'être embauchée par l'équipe de campagne Donald Trump pour la présidentielle américaine de 2016.

Facebook a appris en décembre 2015 que CA avait collecté des données et demandé qu'elles soient effacées, a précisé Sheryl Sandberg. "Nous aurions dû vérifier", a-t-elle expliqué. "Nous avions des assurances juridiques de leur part qu'ils les avaient effacées. Ce que nous n'avons pas fait, c'est l'étape suivante, un audit, et nous essayons de le faire maintenant".

Elle a admis qu'il était "possible" de découvrir d'autres failles de sécurité dans la protection des données sur Facebook, a-t-elle admis, ajoutant: "c'est pour cela que nous faisons cet audit". CA affirme ne pas avoir utilisé ces données dans le cadre de la campagne de M. Trump et les avoir effacées lorsque Facebook l'avait informé du fait qu'elles avaient été transmises sans autorisation.


"Nous avons réalisé un certain nombre de changements pour protéger les communications de nos dirigeants"

Une autre polémique est en train de naître à cause de la disparition de certains messages de Mark Zuckerberg. Selon le site TechCrunch, des messages envoyés via Messenger par le fondateur de Facebook ont été supprimés par le réseau social et ne sont même plus visibles dans l’historique des destinataires.

Facebook a confirmé cette information en expliquant qu’après le piratage des mails de Sony Pictures en 2014, ils avaient dû prendre des mesures. "Nous avons réalisé un certain nombre de changements pour protéger les communications de nos dirigeants. Nous avons décidé de limiter la période de conservation des messages de Mark dans Messenger", a-t-il indiqué.


Que contenaient ces messages ?


Vu qu’ils ont été supprimés, il est difficile de le savoir, mais ce dont on est sûr, c’est que tous les messages supprimés datent d’avant 2014, par contre, tous les messages datant de cette époque n’ont pas été supprimés. Ça signifie qu’un tri a été effectué pour ne supprimer que les messages que le réseau social jugeait sensibles. Était-ce des messages contenant des informations stratégiques ou des informations potentiellement embarrassantes pour lui ? Selon TechCrunch, tout est envisageable.

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