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Une perquisition a été menée jeudi au domicile de l'infirmière disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn) mais "aucune découverte intéressante" n'a été faite, a indiqué à l'AFP la procureure adjointe de Toulouse. "Une perquisition a eu lieu au domicile du couple sous l'autorité d'un juge d'instruction. Elle a été menée par les enquêteurs et la police scientifique. Le mari était présent. Aucune découverte intéressante n'a été faite", a ajouté Alix Cabot-Chaumeton. Les investigations vont se poursuivre et "seront de plus en plus poussées", a-t-elle conclu.
La piste criminelle est désormais privilégiée dans cette affaire après l'ouverture mercredi d'une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration".
Elle serait partie en pleine nuit
"Rien n'indique" que la disparition de cette mère de famille de 33 ans, en instance de divorce, Delphine Jubillar, "a pu être volontaire", avait indiqué le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d'un millier de volontaires. Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi, l'enquête est désormais entre les mains de deux juges d'instruction toulousains "au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire".
Cette jeune mère de deux enfants "serait partie seule à pied dans la nuit" et "c'est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n'était plus au domicile et a signalé la disparition", avait indiqué lundi le procureur d'Albi.