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L'annonce, jeudi, par la direction de l'entreprise de cosmétiques française L'Oréal de son intention de licencier 125 collaborateurs de son siège bruxellois représente "un cadeau de nouvel an très désagréable" pour les travailleurs, ont réagi la CSC et la CNE, pour qui cette annonce est "totalement inattendue."
"Les travailleurs sont choqués car la direction annonce ce licenciement de masse comme une première étape dans son intention de fusionner et de déménager. Par le passé, la CSC bâtiment - industrie & énergie (CSCBIE) et la Centrale Nationale des Employés (CNE) ont assisté l'entreprise dans ses transitions afin d'éviter tout licenciement", soulignent dans un communiqué les deux syndicats chrétiens. Ces derniers s'interrogent sur les motifs de la direction de l'entreprise mais estiment que les raisons de cette décision "ne sont certainement pas" économiques.
"L'Oréal est et reste le leader du marché en Belgique. La valeur des actions a augmenté de façon continue jusqu'à 300% en 15 ans, et le dividende en 2020 est resté au même niveau qu'en 2019", constatent encore la CSC et la CNE.
L'Oréal a annoncé jeudi matin, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, une réorganisation de ses activités au Benelux avec un impact sur 125 collaborateurs sur un total de 486 au siège bruxellois de Berchem-Sainte-Agathe. Cent postes créés aux Pays-Bas leur seront proposés.
Pour rappel, la semaine passée, L'Oréal nous révélait la fermeture de 6 magasins Nyx Cosmetics en Belgique.