Les nids ont atteint leur taille maximale, et les ouvrières sont à la recherche de sucre. Suivez les conseils d'un spécialiste de l'université de Gembloux.
Les guêpes et les frelons, qui sont arrivés tardivement dans nos régions, vont se montrer dans les jours à venir. Les nids ont atteint l'apogée de leur taille. Les reines ont construit les nids durant le printemps, et ont donné naissance à des ouvrières, qui partent à la recherche de sucre.
"Il faut garder en tête que les guêpes sont des insectes bénéfiques, puisqu'elles chassent d'autres insectes pour nourrir leurs jeunes. Elles font donc office de prédateurs naturels de beaucoup d'autres insectes indésirables", a expliqué François Verheggen, entomologiste à la Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech, à Sébastien Prophète et Anne Lutgen.
Ne pas s'attaquer seul à un nid
Cependant, si vous rencontrez un nid, soyez prudent. "Il ne faut certainement pas s'attaquer seul à un nid. Perturber un nid de guêpes déclenchera une alarme chez les individus dans le nid, et une réaction d'attaque".
Un conseil: "Rester à deux ou trois mètres et ne pas le toucher. Un nid n'est pas forcément incommodant. Il ne faut pas le craindre la guêpe n'est pas forcément agressive si elle n'est pas agressée".
Mais si votre famille se fait piquer, et que vous localisez le nid, "il faut appeler des sociétés spécialisée anti-insectes, ou les pompiers, si cela est vraiment nécessaire".
Peu d'appels aux pompiers
Depuis quelques semaines, les pompiers enregistrent 7 à 8 opérations d'enlèvement de nid par jour. C'est peu, comparé aux étés précédents, où on tourne autour des 20 à 25 appels quotidiens.
"C'est peut-être à cause des prédateurs, comme les hirondelles, et à cause de l'hiver, qui a duré plus longtemps", a expliqué le commandant des pompiers de Namur, Jean-Paul Charlier.
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