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Trouver du sens à son travail, une raison de s’investir… De plus en plus de Belges ont du mal à le faire. C’est le cas d’un informaticien de 59 ans qui témoigne anonymement au micro de RTL Info. "On se retrouve à exécuter des tâches qui sont soit administratives, soit des tâches dont personne ne veut et qui doivent être réalisées à l’instant. Il y a un décalage entre la formation et ce qu’on nous demande de faire." Le phénomène a un nom, le brown-out.
"C’est une insatisfaction au travail qui fait qu’on devient démotivé et qu’on ne s’investit plus", affirme Serge Goffinet, psychiatre. Le brown-out est souvent lié au burn-out, beaucoup plus connu. Il en est un des signes avant-coureurs. Plus d’un salarié sur deux juge son travail moins valorisant que par le passé.
Contrairement au burn-out, le brown-out n’est pas soudain. Dans les prochaines années, il risque d’augmenter car beaucoup de travailleurs, souvent jeunes, sont surqualifiés et surdiplômés pour les postes auxquels ils sont engagés.