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Un mannequin a vendu sa virginité pour 2,2 millions de dollars: un footballeur de Munich faisait partie des enchérisseurs

Mahbuba Mammadzada est un mannequin de 23 ans qui fait parler d'elle pour une raison surprenante. La femme originaire d’Azerbaïdjan vend sa virginité aux enchères pour "rendre sa mère fière". Elle dit avoir pris cette décision pour pouvoir s'installer aux Etats-Unis avec sa génitrice. Pour atteindre son but, elle a fait appel une agence d'escort girls allemande il y a plusieurs mois, car dans ce pays, il est autorisé de commercialiser ses rapports sexuels. "Je veux acheter une maison pour ma mère et moi, pour que nous ayons enfin notre propre toit. J’aimerais voyager autour du monde, vivre aux États-Unis et continuer ma carrière de mannequin", a confié la jeune femme.

Mahbuba Mammadzada a été jusqu'à fournir un certificat médical pour prouver sa virginité. L’enchère aurait été remportée par un politicien japonais. Le riche asiatique était suivi de près par un avocat anglais et un footballeur de Munich, révèle le Mirror. Les identités des trois hommes n'ont pas été dévoilées.

Le mannequin espère également trouver un sugar daddy pour l'entretenir en lui donnant 30.000 euros chaque mois.

Ce mannequin est loin d'être le premier cas car cette pratique semble se répandre. Alexandra Khefren, une Roumaine, a vendu aux enchères sa virginité pour 2,3 millions de dollars. " Je me suis tenue à cette idée que je préférais vendre ma virginité plutôt que de l’offrir à un ami qui m’aurait peut-être quittée de toute façon ", se défendait-elle sur un site d'escorts allemand et dont les propos ont été relayés par la Libre.be . Jasmine, une Française de 20 ans, a fait la même choix qu'Alexandra. Elle a touché 1,2 million d'euros en échange de sa première fois. Ces jeunes femmes ont uniquement pris cette décision pour des raisons financières. " Ma virginité était importante pour moi, mais avec ma famille, nous croulions sous les dépenses. Une maison, une voiture, tout ça, c’est très cher ", confiait la Français au Mirror en avril 2018. De nombreux hommes sont prêts à payer pour être "le premier" afin de "faire découvrir la sexualité" à une jeune femme et cette pratique, causée en grande partie par ce mythe de la "pureté", pose question. " Notre société a évolué mais le premier rapport sexuel reste pour beaucoup un rite de passage, surtout chez les filles ", écrit la journaliste Justine Leupe, sur le site de la Libre.be. Durant de nombreuses années, " de nombreuses filles chrétiennes vont préserver volontairement leur virginité, promue au rang de vertu morale. C’était pour elles une forme de liberté, une transcendance, voire une source de pouvoir. Les anthropologues ont mis en valeur la dimension sociale de la virginité. Un homme exigeait de se marier avec une vierge, pour assurer sa filiation, perpétuer sa lignée, lui transmettre son nom, ses biens, ses pouvoirs. Finalement, la virginité est un exemple d’interaction permanente entre nature et culture. Son enjeu est social, moral et symbolique, elle continue à porter une charge émotionnelle intense ", a écrit Yvonne Knibiehler dans son livre La Virginité féminine: mythes, fantasmes, émancipation.

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