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En cinq ans, le nombre de probation a explosé en fédération Wallonie-Bruxelles, passant de 2.629 à 5.637 dossiers. La probation constitue l'opportunité pour un juge de mettre une personne à l'épreuve durant plusieurs années plutôt que de la mettre en prison. Lors de sa probation, un condamné est suivi par un assistant de justice. Celui-ci veille aussi au respect des règles fixées par le juge. Ils sont 480 et leur travail donne des résultats. Ils ont en tout cas aidé Marc (prénom d'emprunt car il souhaite garder l'anonymat) à s'en sortir. Âgé d'une vingtaine d'années, il a été condamné à plusieurs reprises. Aujourd'hui, il est en liberté, mais il doit respecter toute une série de conditions jusqu'en 2020. Ce suivi lui a permis d'avoir un cadre de vie plus strict, de se former et de prendre un nouveau départ.
Il s'agit pour les assistants de justice de guider le justiciable vers une réinsertion sociale. C'est une vision très humaniste de la justice qui part du principe que tout condamné est capable d'évoluer. L'assistant de justice n'est pas là pour sanctionner. En cas de non-respect des conditions, il en rendra compte à un magistrat qui prendra une décision qui peut être d'envoyer le condamné en prison.
L'assistant de justice assure aussi le suivi d'une libération conditionnelle, vérifiant que les conditions fixées par le juge sont bien respectées. On compte près de 400 libérations conditionnelles par an, un chiffre stable.