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Le port obligatoire du masque buccal a été élargi, jeudi, à différents lieux publics en zones couvertes comme à l'extérieur pour endiguer le rebond de la pandémie de coronavirus, a annoncé jeudi la Première ministre Sophie Wilmès, à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) à Bruxelles.
Qui dit obligation du port du masque, dit sanctions en cas de non-respect. Faut-il serrer la vis? "Oui, mais je tiens à nuancer: il n'y a pas de port obligatoire du masque de manière généralisée. Il y a des lieux ou des événements où le masque devient obligatoire (rues commerçantes, l'Horeca, marchés, brocantes, fêtes foraines, etc.)", a expliqué le ministre de l'Intérieur Pieter De Crem (CD&V) au micro de notre journaliste Loïc Parmentier. "Des sanctions beaucoup plus radicales? Oui, certainement. J'ai eu un entretien avec les gouverneurs de province pour leur dire que s'il y a des entités locales ou des bourgmestres qui n'interviennent pas là où on les attend, ils seront là pour souligner que personne ne peut se soustraire à la législation et aux mesures qui ont été proposées".
Le non-respect du port du masque peut entraîner une amende de 250 euros.
Certains bourgmestres demandaient l'appui de la police fédérale parce qu'ils n'avaient pas les moyens de contenir l'afflux de touristes dans leurs communes durant ces vacances. "Je suis en désaccord avec ça car il y a beaucoup de personnel qui a été libéré étant donné que des activités traditionnelles de la police n'étaient pas nécessaires en ces temps de coronavirus. Donc, il y a certainement assez de personnel disponible pour faire face à d'éventuels problèmes mais aussi et surtout pour maintenir l'ordre".
Mais si les bourgmestres ont besoin, ils peuvent compter sur l'appui de la police fédérale: "Oui, certainement. Mais je suis convaincu que le nombre de policiers pendant cette période de vacances est suffisant. Mais si jamais il y a des problématiques, il y a toujours l'appui provincial et fédéral garanti".