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Les militaires belges doivent à nouveau s'entraîner à utiliser cartes et compas, non par nostalgie mais par nécessité, écrivait mardi De Morgen. La Défense s'inquiète de la vulnérabilité des appareils GPS après que la Russie a prouvé qu'il est aisé de perturber leur signal.
En octobre 2018, l'exercice militaire Trident Juncture, mené par l'Otan dans le nord de la Norvège pendant deux semaines, avait été perturbé par des interférences GPS. La Russie avait été pointée du doigt comme responsable de cette guérilla électromagnétique. C'est plutôt aux nations occidentales de s'adapter à cette nouvelle réalité en protégeant mieux leurs signaux GPS, pointe De Morgen. En étant capable de se passer du GPS, aussi. L'armée belge s'entraîne à nouveau à manier cartes et compas lors d'exercices de navigation, a appris le quotidien néerlandophone à bonnes sources. L'Europe cherche en outre une alternative au système de positionnement par satellites des États-Unis. C'est pourquoi elle a lancé son propre réseau satellite: Galileo. L'armée belge peut ainsi commander ses nouveaux véhicules des forces terrestres via GPS ou Galileo. L'État-major n'a pas désiré commenter l'information "pour des raisons de sécurité". "Nous suivons de près les évolutions dans ce domaine", s'est contenté de réagir le service presse militaire.