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Si les coiffeurs peuvent rouvrir fin février, la fermeture aura duré 16 semaines. Plus de 110 jours sans travailler, sans voir le moindre client, rappelle notre journaliste Samuel Ledoux, en direct d'un salon de coiffure de Liège.
Comme pour beaucoup d'autres métiers de contact, cette ouverture est urgente ?
Elle est plus qu'urgente, estime Joël Duchene, propriétaire du salon. Non seulement pour l'aspect économique, financier. Mais c'est devenu maintenant une nécessité psychologique.
La principale inquiétude, ce sont les conditions de cette réouverture ?
Absolument. On nous a annoncé des mesures qui sont presqu'impossibles à mettre en place, comme le testing hebdomadaire de toute l'équipe, le port du masque FFP2. Ce sont des conditions qui ne sont pas possibles en pratique.
Il y aura des préparatifs dès demain si vous pouvez ouvrir le 13 février ?
Tout à fait. On travaille avec 11 collaborateurs, déjà au taquet pour discuter de toutes les mesures à remettre en place. Également une permanence téléphonique qui démarrera dès demain 9h, tous les jours, de 9 à 18 pour la prise de rendez-vous.
Pour pouvoir survivre, Joël a dû vendre l'un de ses trois salons, afin de conserver son personnel et limiter les licenciements. L'attente est donc grande mais le secteur est confiant est pense réellement qu'une ouverture sera annoncée pour le 13 février.
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