Le phénomène "Squid game", une nouvelle série à la mode et particulièrement violente, pose de graves problèmes dans certaines écoles. Dans des cours de récréation, des élèves jouent à des jeux aux premiers abords anodins mais, comme dans la série, ils finissent à s'en prendre aux perdants. C'est notamment le cas à Erquelinnes.
456 joueurs prêts à tout pour de l'argent. Les jeux sont basés sur des activités d'enfants comme 1,2,3 Soleil. Mais au cœur de cette série intitulée "Squid game", ce jeu est loin d'être un simple amusement. Car ceux qui échouent sont exécutés. Cette série diffusée sur Netflix est déconseillée au moins de 18 ans à cause de la violence qu'elle présente.
Pourtant à Erquelinnes, les élèves d'une école ont imité la série dans leur cour de récréation. "En début de semaine, une enseignante est venue me voir en me disant que sur le temps de midi, une enfant avait été fouettée par un autre élève. Quand elle lui a demandé ce qu'il s'était passé, l'enfant a dit qu'ils jouaient au jeu passé dans la série et celui qui perd reçoit un coup. Donc elle est venue m'en parler car c'est alarmant", rapporte Sabrina Caci, directrice de l'école communale d'Erquelinnes Centre.
La nécessité d'éduquer les enfants
Sans tarder, cette école qui prône la non-violence a lancé l'alerte ce mardi sur les réseaux sociaux. La publication a été vue 600.000 fois. "J'ai vu des messages de parents qui se doutaient bien que ça allait arriver. Pas ici dans cette école mais que ça allait sûrement arriver dans les cours de récréation. Ils n'étaient pas très étonnés mais ils étaient contents que l'on prenne des mesures et qu'on ne laisse pas comme ça", confie la directrice.
La série en question est sortie le 17 septembre. Le phénomène inquiète. L'appel est lancé aux parents. "L'information circule et finit dans les mains des enfants de sixième année qui ont accès à Tik Tok et plein d'autres réseaux. Tout se mélange, tout est accessible à tout le monde. C'est vrai pour ce type de de feuilleton comme pour la pornographie et bien d' autres choses. Les enfants ont accès à tous d'où la nécessité de les éduquer", explique David Lavaux, bourgmestre d'Erquelinnes.
Vos commentaires