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Les installateurs de poêles à bois et à pellets ont un carnet de commandes complet. En raison de la crise des prix de l'énergie, de plus en plus de Belges se tournent vers cette solution pour se chauffer.
C'est le cas de Sébastien, un habitant de Hannut. Il a décidé de faire installer un poêle à bois afin d'atténuer la facture de gaz de sa maison. "On a agrandi la maison, donc on savait que l'on allait plus consommer. Vu que le prix du gaz a augmenté, on a pensé à un poêle à bois qu'on a attendu très longtemps. Mais on l'a enfin. On l'a commandé au mois de septembre donc on a attendu presque 7 mois", explique-t-il.
Ces importants délais d’attente sont liés à la crise énergétique. Car depuis un an, la demande ne cesse d’augmenter. Henri-Pierre Hardy, vendeur, en écoule une trentaine par mois. "Habituellement, on sent un ralentissement de l'activité fin mars. Mais ce n'est pas encore le cas. On a toujours l'impression d'être en haute saison", éclaire-t-il.
Des délais de 6 mois
Le prix des poêles à bois ou à pellets peut varier de 1.400 à 5.000 euros. Ces livraisons tardives sont aussi liées à la pénurie de pièces qu’utilisent des fabricants situés aux quatre coins de l’Europe. "Les fabricants sont fort sollicités. Ici, on est déjà dans des délais d'environ 6 mois", souligne le vendeur.
Plus économique et esthétique, le bois de chauffage garde un prix stable tout en étant le moins cher du marché. Le pellet a également vu son prix augmenté. Il reste cependant l'une des solutions pour contrer les hausses de prix du mazout ou du gaz.