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Pour pouvoir disposer de masques, les Belges ont besoin de matériaux spécifiques. Pour rendre ces derniers accessibles, les merceries et magasins de tissus vont rouvrir leurs portes dès lundi, devenant les premiers commerces non-alimentaires à relancer leurs activités.
Pour s'assurer d'être prêts et de respecter les règles imposées, les propriétaires sont au travail depuis des jours. Ici, à Anderlecht, tout est en train d'être finalisé: pose d'autocollants pour faire respecter la distanciation sociale, préparation du flux de visiteurs et même installation d'un espace dédié à l'hygiène des mains.
Hassan Assabban, propriétaire de la mercerie Textilla, pousse un ouf de soulagement. Après des semaines sans pouvoir vendre, il va enfin retrouver un semblant de vie normale. "On a perdu 30% dans le détails et la même chose dans le gros. Je suis impatient de rouvrir et surtout de revoir mes clients", a-t-il confié à Loic Parmentier.
Mais les clients, eux, seront briefés. Pour éviter la surcharge et limiter les risques, ils seront appelés à la prudence. "On va essayer de dire à nos clients d'être raisonnables, d'éviter d'aller vers du bricolage ou des choses que l'on peut faire plus tard. Pour l'instant, on se concentre sur le covid", explique Hassan.
L'ébullition est totale dans cette mercerie, qui a préparé des kits pour la confection de masques. Rappelons que c'est afin de concevoir ces outils que les merceries ont été autorisées à rouvrir. Il faut donc s'attendre à ce que, comme Hassan, de nombreux professionnels privilégient grandement la vente de matériaux utiles à cette fin.