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Tous les commerces rouvriront donc demain... Le ministre fédéral de la santé s'est expliqué sur la décision de les fermer il y a un mois. Et Frank Vandenbroucke avance ceci : le risque de contamination dans les magasins est faible mais il fallait prendre une décision choc, à ce moment-là : il fallait créer un électrochoc. C'est ce qu'il a dit à la télévision publique flamande, pour justifier la réouverture, annoncée vendredi. "Nous devions obtenir un effet choc", a-t-il lancé.
Cette déclaration a fait bondir plusieurs politiques de premier plan et notamment des leaders de l'opposition au fédéral. Sur Twitter, le président de la N-VA Bart de Wever, mais aussi la cheffe de groupe CdH à la Chambre, Catherine Fonck. Ils ont rappelé dans quelle détresse sont plongés les gérants et les employés de ces magasins qui avaient dû fermer. Le président de la N-VA accuse le ministre de la Santé de renforcer le manque d'adhésion de la population aux mesures sanitaires.
Cela dit, Bart de Wever n'a visiblement pas lu les déclarations de son collègue Jan Jambon, Ministre-Président de la Flandre, N-VA lui aussi, et qui tenait à peu près le même discours que Frank Vandenbroucke hier matin dans les colonnes du journal économique De Tijd.
L'émoi, après les propos de Frank Vandenbroucke, vient en tout cas confirmer qu'il y a un débat, entre les différents responsables politiques, sur la façon dont on décide ce qui ouvre et ce qui ferme, parmi les secteurs économiques.
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