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L’arabica est la variété la plus consommée au monde. Son prix a doublé en quelques mois. "D’habitude les fluctuations du court du café font des "up and down" tout le temps. Mais, là nous sommes vraiment dans une grosse montée", explique Harold Anciaux, gérant d’un magasin de café.
Il fallait compter 2 $/Kg en janvier contre le double aujourd’hui. Cette augmentation est due à la mauvaise météo au Brésil, premier producteur mondial du café. "C’est lié à des températures glaciales au mois de juillet au Brésil qui ont donc détruit une grande partie de la récolte. Avant cela, il y avait eu des sécheresses dans le pays qui ont eu un impact assez important dans la production du café", déclare Koen Van Troos, porte-parole de "Fair Trade Belgium". Les autorités brésiliennes parlent de la pire récolte depuis 12 ans.
Mais est-ce que la hausse du prix de la matière première sera répercutée sur le consommateur ? Les gérants de magasin spécialisé ont pu s’engage à ce que cette augmentation ne se remarque pas sur le prix final. Mais cela ne va plus durer. "Pour donner à un exemple, un café qui tourne autour de 27 €/Kg, on risque de s’approcher à 30 €/Kg."
Toutefois, une solution s’ouvre pour les importateurs : se tourner vers la variété Robusta, moins chère mais bien plus amère. "Il y a moins de finesse mais c’est peut-être à envisager dans certains mélanges." L’an prochain, le café ne sera pas plus amer. Par contre, la note un peu plus salée.