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La police est intervenue dimanche vers 05h00 pour un rassemblement de quelque 500 personnes à Anderlecht, et un événement un peu similaire s'est produit à Ixelles où plusieurs centaines de personnes étaient également réunies.
Dans le RTL INFO 13H, Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral coronavirus, a réagi suite à ces événements qui sont toujours interdits en Belgique, compte tenu des mesures décidées pour ralentir la propagation du coronavirus.
"Ce qui s’est passé Place Flagey à Ixelles et à Anderlecht, c’est l’antithèse de ce qu’on souhaite. Des centaines de personnes proches les unes des autres, qui parlent et chantent, qui n’ont pas de masques, qui n’ont pas lavé leurs mains récemment… On est dans le prototype même de ce qu’on essaye d’éviter, mais qu’on observe à certains moments quand on se balade dans Bruxelles, en voyant des terrasses assez bondées. La distanciation n’est pas très bonne pendant la journée", souligne Yves Van Laethem.
Ces rassemblements représentent-ils un risque pour la population belge? "Ceux-ci continuent à faire courir un risque. Même si le virus circule peu, et on le voit dans les chiffres, il est toujours présent. Je prends l’exemple de Pékin, quand il n’est pas là pendant des semaines, il est encore là. Il n’a pas disparu ici comme ailleurs. Il y a un risque pour eux et pour leurs proches ainsi que les membres plus âgés de leur famille."
Le déconfinement se déroule au bon rythme en Belgique ? "Je pense qu’on déconfine comme il faut d’un point de vue du timing. Les chiffres montrent qu’il n’y a pas de problèmes. Le risque est que si trop d’événements de ce type-là se produisent, on ait des foyers plus ou moins localisés, comme à Bruxelles par exemple, et qu’il faille prendre des mesures. Ce serait dommage pour les personnes impliquées et pour celles qui les entoure."