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Celle-ci donne en exemple un client qui a dû payer une prime plus élevée en raison de son arachnophobie. Le VVKP observe également, au cours des derniers mois, un nombre sensiblement plus élevé de rapports concernant des personnes hospitalisées en psychiatrie et qui ont ensuite des difficultés à contracter une assurance hospitalisation ou doivent payer des primes plus élevées.
La fédération sectorielle des assureurs, Assuralia, affirme cependant qu'elle n'a pas connaissance de cas qui concernent une thérapie avec un psychologue. "Ce n'est le cas que pour les maladies mentales graves telles que la schizophrénie ou la psychose", indique-t-elle.
Le ministre de l'Economie Pierre-Yves Dermagne (PS) veut quant à lui étendre le "droit à l'oubli" -selon lequel les assureurs ne peuvent plus tenir compte de l'historique d'une maladie- à diverses maladies chroniques. "Il est possible que les maladies mentales soient également prises en compte dans ce domaine", ajoute-t-il.