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Chaque soir, c’est le même rituel. Lionel appelle sa future épouse, parfois pendant heures. C’est le seul moyen de communiquer et de garder un semblant de vie de couple car Nieka vit en Indonésie, situé juste au-dessus de l’Australie. Ils devaient normalement se marier début mai, mais le coronavirus a tout bloqué.
"Au moment où on aurait dû avoir le visa, l’ambassade nous a indiqué que tout était en ordre et que tout était accepté mais que malheureusement ils n’avaient pas le droit de le délivrer", explique cet habitant de Viemme (Faimes), en région liégeoise.
C’est compliqué et stressant
Son dernier voyage dans le pays de sa compagne remonte au mois de mars. Le couple s’est rencontré il y a un an et demi par internet. Un coup de foudre. "C’est difficile à vivre. C’est compliqué et stressant car pour le moment nous n’avons pas beaucoup d’informations", regrette la jeune femme.
Les jours, les semaines et maintenant les mois s’enchaînent sans pouvoir se voir et sans savoir quand ils pourront se serrer dans les bras. "Elle a encore était ici les trois derniers mois de l’année. On venait tous les jours travailler ensemble et on repartait ensemble. Donc quelque part, je refais la même chose tout seul jusqu’au soir, c’est quelque chose qui devient assez difficile plus le temps passe", confie Lionel.
De nombreux témoignages sur les réseaux sociaux
Aujourd’hui, ils sont des milliers dans le cas à travers le monde. Comme Lionel et Nieka, ces couples sont privés l’un de l’autre à cause du coronavirus. Ils témoignent sur les réseaux sociaux avec le #loveisnotourism.
"Cela solidifie même notre lien. On voit qu’on se rapproche et que l’on resserre cet amour. On se dit que ce n’est pas le Covid qui va nous séparer", assure le jeune homme.
Malgré les 14.000 km qui les séparent, les amoureux n’ont jamais été aussi proches et espèrent toujours se marier cette année.