Partager:
Quelque 62% des chantiers de l'agence flamande en charge des routes et de la circulation (Agentschap Wegen en Verkeer) ont repris ou se sont poursuivis, et sont donc actuellement en cours, a affirmé jeudi au parlement flamand la ministre régionale de la Mobilité, Lydia Peeters.
Après l'instauration des mesures de confinement à la mi-mars, le nombre de chantiers gérés par l'agence flamande Wegen en Verkeer était retombé de 186 à 80. Entre-temps, il y a eu une reprise: 115 chantiers sont en cours côté flamand. Le gouvernement flamand avait rapidement, dès la fin mars, exprimé son souhait de voir reprendre un maximum de chantiers, entre autres pour profiter de la faiblesse du trafic sur les grands axes, en ces temps de "chacun chez soi". Un mémorandum avait donc récemment été imaginé, avec le secteur des travaux routiers et hydrauliques, pour encadrer la reprise des chantiers dans le respect de certaines mesures de précaution sanitaire. La Flandre a même décidé d'accélérer certains chantiers. Un chantier d'été, sur la E19, a ainsi été entamé plus tôt que prévu.
Au ralenti côté wallon
Côté wallon, la Sofico indique lundi qu'il est encore prématuré d'envisager la relance normale des chantiers, alors que les mesures de confinement et de distanciation sociale ont été prolongées mercredi. "La santé des hommes sur les chantiers est le facteur qui prime", indique jeudi Héloïse Winandy, porte-parole de la Société de Financement Complémentaire des infrastructures.
D'autres éléments entrent aussi en jeu, comme des sous-traitants qui ont décidé d'interrompre le travail ou qui manquent de matières premières venant de l'étranger. Actuellement, cela tourne donc "au ralenti", et uniquement là où c'est possible de travailler tout en respectant une distance suffisante entre les personnes. Cela entraînera certainement des retards, explique-t-elle. "Parmi les grands chantiers de réhabilitation, il n'y en a que trois qui se poursuivent actuellement, à un rythme plus faible qu'habituellement. Quant aux chantiers d'entretien, plus légers, il a tout de même été possible d'en boucler un, où les conditions sanitaires des travailleurs étaient satisfaisantes", conclut la porte-parole de la Sofico.