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Un nouveau Conseil National de Sécurité rassemblant les autorités fédérales et régionales s'est tenu ce jeudi matin alors que les chiffres de nouveaux cas confirmés d'infection au coronavirus sont repartis à la hausse depuis plusieurs semaines en Belgique. L'assouplissement des mesures, envisagé il y a quelques semaines et qui devait constituer la phase 5, n'est plus d'actualité. Au contraire, ce sont des restrictions qui ont été décidées aujourd'hui pour juguler la montée de nouveaux cas.
Étant donné que les augmentations de nouvelles contaminations ne sont pas réparties de façon homogène dans tout le pays mais localisés dans certaines communes en particulier, un pouvoir élargi va être confié aux bourgmestres afin d'apporter les réponses adaptées à chaque situation. "Les bourgmestres restent compétents pour intervenir dans leurs communes. Et il maintiennent la marge de manoeuvre pour intervenir rapidement si l'épidémie rebondit rapidement sur leur territoire", a expliqué la Première ministre Sophie Wilmès lors d'une conférence de presse. "Il y a différentes mesures graduelles que les communes peuvent activer en fonction des résurgences locales de l'épidémie. Dans certains cas, des confinements locaux pourront être appliqués comme c'est le cas dans certains pays d'Europe. Comme bourgmestre, on peut prendre des mesures de prévention supplémentaires. Pour ce faire, ils devront consulter leur autorité régionale (gouverneur de province) pour faire en sorte que les mesures soient cohérentes dans l'ensemble du pays. Le bourgmestre prendra en charge la communication verbale et visuelle des mesures prises dans sa commune. En ce qui concerne l'obligation du port du masque: même si l'arrêté ministériel entre en vigueur à partir de samedi, il est clair que les bourgmestres doivent avoir le temps nécessaire pour s'adapter aux nouvelles décisions".