La décision a été prise lors d'un Comité de concertation qui s'est réuni jeudi en fin de journée en présence des membres du Groupe d'experts en charge de l'exit strategy (GEES).
Dès aujourd'hui, le port du masque sera donc imposé dans:
- les magasins et centres commerciaux
- les cinémas
- les salles de spectacle ou de conférence, les auditoires
- les lieux de culte
- les musées
- les bibliothèques
- les casinos
- les salles de jeux automatiques
- l'espace public des agences bancaires
- les bâtiments de justice, du moins dans les parties accessibles au public
Cette liste pourrait être amenée à évoluer dans le temps, en fonction de la situation épidémiologique, ajoute le comité de concertation. Le port du masque reste toujours fortement recommandé dans les autres situations.
Les autorités rejoignent l'avis du conseil supérieur de la santé
Jeudi, la Première ministre Sophie Wilmès (MR) avait été interrogée à la Chambre sur l'absence de décision quant au port obligatoire du masque dans les magasins. Un Comité de concertation non annoncé s'est finalement réuni en fin de journée en présence des membres du Groupe d'experts en charge de l'exit strategy (GEES).
"À cette occasion, ces derniers ont remis un nouveau rapport aux responsables politiques, dans lequel ils recommandent un élargissement de l'obligation du port du masque. Ils rejoignent ainsi l'avis émis par le Conseil supérieur de la Santé", détaillent les gouvernements fédéral et des entités fédérées dans un communiqué commun. "Sur cette base, le Comité de concertation a décidé d'élargir l'obligation du port du masque, suivant ainsi les nouvelles recommandations du GEES."
Des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les mesures
Les citoyens qui ne respecteront pas l'obligation de port du masque dans les situations précitées s'exposent à une amende. Les établissements qui enfreindraient les règles de manière répétée risquent eux jusqu'à 750 euros, voire une fermeture. Du côté des commerces, on ne compte cependant pas jouer les agents de police, ont souligné les fédérations du secteur telles que Comeos et l'UCM, insistant sur la responsabilité des clients.
Le port du masque était déjà obligatoire dans un nombre limité de situations, comme les transports en commun ou lors de l'exercice de profession avec contacts rapprochés (coiffure, etc.). Les masques ne sont par contre jamais obligatoires pour les enfants de moins de 12 ans. Des dispositions particulières sont également prévues pour les personnes qui ne peuvent pas porter un masque pour des raisons médicales. Un Conseil national de Sécurité électronique entérinera la décision vendredi.