Les candidats qui répondent faux à 2 questions portant sur des "fautes graves" sont considérés comme défaillants. Il ne leur reste alors plus qu'à repasser l'examen. Depuis l'instauration de la réforme du permis théorique, le taux de réussite est dès lors particulièrement faible. Il n'est pas exemple que de 13,8% à Lobbes...
Les résultats à l'examen théorique du permis de conduire sont une véritable catastrophe. Depuis sa réforme le 1er janvier dernier, le taux de réussite a fortement baissé, comme le révèle ce mercredi Sudpresse.
Depuis janvier, seul un candidat sur 5 réussit le permis du premier coup. On compte alors 20% de réussite alors que pour comparaison à la même période en 2017, ce taux grimpait à 34%. En cause, le changement dans les règles. Depuis le 1er janvier 2018, les candidats qui répondent faux à 2 questions portant sur des "fautes graves" sont considérés comme défaillants. Il ne leur reste alors plus qu'à repasser l'examen.
Toujours le même code
"C'est toujours le même code de la route. Mais c'est vrai qu'il y a le retour des fautes graves… L'examen n'est donc pas plus difficile, mais il est plus sanctionnant", explique Virginia Di Puma, porte-parole d'AutoSécurité. "La deuxième raison, c'est que les candidats viennent parfois sans être préparés à 100%", espérant avoir un peu de chance.
Yassin, qui a accepté de témoigner dans le RTL info 13h ce mercredi, devait répondre à 50 questions, et totaliser au moins 41 points pour réussir son permis. "J'ai raté, j'ai 39 sur 50. Je suis un peu déçu, mais ça va".
Il y a de grosses disparités selon les régions. A Lobbes, c'est la catastrophe: 13,8% de réussite. A Louvain-la-Neuve, 30,1% des candidats réussissent, c'est le meilleur taux de la région.
80% des candidats échouent
Dans cette course au permis, on observe également quelques disparités géographiques.
A Lobbes, le centre d'examen AIBV passe de 30 à 13,8% de réussite. A Mons, le taux d'obtention est lui aussi très faible. 80% des candidats reviennent s'inscrire après avoir échoué à l'examen.
Du côté d'AutoSécurité, on se veut rassurant et on cite pour cela l'exemple flamand. Après la réforme, les taux de réussite avaient baissé avant de remonter progressivement ces dernières années.
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