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A partir de lundi prochain et pendant deux semaines, la Chambre du conseil pour les attentats de Bruxelles du 22 mars se penchera sur les dossiers des 13 inculpés, parmi lesquels Salah Abdeslam, Mohamed Abrini, Osama Krayem et Osama Atar, les 4 figures principales de ces attentats (à côté des trois kamikazes morts qu'étaient les deux frères El Bakraoui et Najim Laachraoui).
Elle entendra les avocats et décidera pour chaque accusé s'il doit être jugé et, si oui, s'il doit être jugé par un tribunal correctionnel ou une cour d'assises. Vu le caractère hors norme de l'affaire qui impliquera 50 policiers au moins pour la sécurité, la Chambre du conseil ne se déroulera pas au Palais de Justice de Bruxelles mais bien sur l'ancien site de l'OTAN qui a été spécialement aménagé pour l'occasion. Les lieux ont été ouverts aux journalistes ce jeudi-après-midi.
Chambre du conseil pour les attentats de Bruxelles: DOSSIER SPÉCIAL
"On est prêt", a déclaré le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. "Il y aura suffisamment de places pour accueillir les parties civiles et leurs avocats dans de bonnes conditions de sécurité et d'hygiène (coronavirus)", a-t-il poursuivi au micro de notre journaliste Dominique Demoulin. Les parties civiles et leurs avocats suivront les audiences sur des grands écrans dans deux salles différentes de la salle d'audience et appelées 'salles de relais'. Il y a environ 650 parties civiles mais on ne sait pas combien se présenteront sur l'ancien site de l'OTAN pour assister aux audiences. Si une partie civile veut prendre la parole, elle devra demander à une personne du greffe présent dans les salles de relais qui devra transmettre à la présidente de la Chambre du Conseil. Si celle-ci accepte, la partie civile devra alors rejoindre la salle d'audience pour s'exprimer.