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Le nombre de conseillers communaux de la N-VA progresse légèrement dans les communes bruxelloises passant de 6 à 7. Malgré leurs efforts de campagne, les nationalistes n'ont pas réalisé, pour autant, de percée dans la capitale.
La N-VA avait mis les moyens qu'il faut pour s'implanter à Bruxelles. Elle a adressé des messages en français pour les électeurs francophones -une pratique inhabituelle pour un parti héritier de la Volksunie- stigmatisant la mauvaise gestion de la capitale. Elle a mis en avant comme parrain de ses candidats deux ses deux figures de proue fédérales, le ministres de l'Intérieur, Jan Jambon et le secrétaire d'Etat à l'Asile, Theo Francken. Depuis le mois d'août, ce dernier a d'ailleurs multiplié les sorties médiatiques à propos du Parc Maximilien. Plusieurs mandataires bruxellois étaient également les invités réguliers de certains plateaux de télévision.
La N-VA présentait des candidats dans onze communes bruxelloises. Dévoilant les têtes de liste au mois d'avril, M. Francken s'était gardé de confier ses espérances de résultats. Il souhaitait que la N-VA "mette un pied" dans la capitale.
A l'issue du scrutin de dimanche, il n'y a pas eu d'avancée notable, parfois les nationalistes ont même perdu des voix. A la Ville de Bruxelles, on notera que le conseiller communal et député régional Johan Van den Driessche conserve son siège mais que la liste régresse. A Ganshoren, le député flamand Karl Vanlouwe fait son entrée au conseil communal. A Molenbeek-Saint-Jean, un collaborateur de M. Francken, Laurent Mutabayi entrera au conseil communal. A Schaerbeek et Auderghem, les députées Cieltje Van Achter et Liesbet Dhaene ont en revanche échoué à se faire élire.