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Ce sont les collègues de Pierre Carlier qui avaient signalé sa disparition, mercredi matin. Alors qu'ils travaillaient ensemble sur un chantier à Heppignies, le quinquagénaire leur a fait croire qu'il devait assouvir un besoin pressant pour s'évaporer dans la nature. Descendues sur place, les forces de l'ordre ont fouillé les lieux sans retrouver la trace du disparu. Peu après dans la journée, sa présence a été signalée au contrôle technique de Gosselies, lieu de travail de son fils à qui il a laissé une lettre laissant envisager un acte de désespoir. Des caméras de surveillance ont pu filmer l'homme avant qu'il ne disparaisse à nouveau. Son GSM étant désactivé, il n'a pu être localisé de cette manière.
Vendredi, suite à de nouveaux éléments d'enquête, la Cellule Disparition de la police fédérale s'est rendue sur le site désaffecté des usines Caterpillar à Gosselies avec un chien-pisteur et le soutien aérien d'un hélicoptère. Les fouilles n'ont rien donné.
Ce mardi, elles ont repris aux abords du site et en particulier dans les aires boisées bordant l'échangeur autoroutier de l'E42. C'est là que le corps sans vie de Pierre Carlier a été retrouvé en fin d'après-midi. Le médecin légiste n'a détecté aucune intervention de tiers. Les causes de la mort seraient soit l'absorption de médicaments, soit un épuisement mortel consécutif à la chaleur suite à la longue marche effectuée par la victime.
Photo: Aurélie Henneton