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La radicalisation de Benjamin Herman, l'auteur de la tuerie de Liège le 29 mai dernier, aurait commencé dès 2014, affirme Sudpresse dans ses éditions du week-end, sur base d'une source informée du dossier.
Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a soutenu devant le parlement que la radicalisation du tueur n'avait pas été évoquée avant 2017.
Les rapports de la Sûreté de l'Etat évoqués par le ministre de la Justice se basent sur ceux du personnel pénitentiaire. Or, "le premier de nos rapports dans lequel la radicalisation de Benjamin Herman est évoquée, noir sur blanc, date tout de même de novembre 2014", selon cette source.
A la fin d'un rapport rédigé par un gardien de prison à l'époque se trouve cette formule: "PS: La radicalisation a été reprise par le dénommé Herman".
Il entretenait des contacts avec des détenus radicalisés
Un autre rapport datant de 2015 affirme, selon la même source, que "Benjamin Herman entretenait déjà des contacts avec Nizar Trabelsi et Amor Sliti du temps où il se trouvait incarcéré avec eux à la prison d'Arlon".
Amor Sliti a notamment été accusé d'avoir joué un rôle dans l'assassinat, en Afghanistan, du commandant Massoud.
Il a été condamné en septembre 2003 en tant que complice de Nizar Trabelsi qui avait fomenté un attentat-suicide à la camionnette piégée contre la base militaire de Kleine-Brogel dans l'espoir d'y tuer des Américains.