L'un des kamikazes de Bruxelles voulait délivrer un complice des attentats de Paris, selon BFM TV

Après les attentats du 22 mars, les enquêteurs ont retrouvé du matériel informatique jeté par Ibrahim El Bakraoui dans une poubelle de Schaerbeek. L'homme s'est fait exploser à l'aéroport de Bruxelles avec Najim Laachraoui. Dans les fichiers de l'appareil, les policiers ont retrouvé un testament destiné à sa mère, mais également un dossier nommé "YASS", comme le révèlent nos confrères de BFM TV. D'après eux, ce dossier contiendrait un plan pour permettre l'évasion d'un complice djihadiste détenu en prison.

L'identité du détenu qu'Ibrahim El Bakraoui aurait voulu libérer n'est pas précisément définie, mais selon BFM TV il pourrait s'agir de Mohamed Bakkali, l'une des premières personnes arrêtées après les attentats de Paris du 13 novembre. Il serait d'ailleurs l'un des proches de Mohamed Abrini, toujours en cavale. Mohamed Bakkali, 28 ans, est considéré comme l'homme qui a loué l'appartement rue Henri Bergé à Schaerbeek, où des ceintures d'explosifs pour les attentats de Paris ont été fabriquées. Il aurait aussi loué la maison à Auvelais, près de Namur, où d'autres ceintures explosives ont également été assemblées.

BFM TV indique qu'Ibrahim El Bakraoui s'adressait à un certain "Yass", lui demandant de prévenir Mohamed Bakkali que le projet de le faire évader était avorté, avant de s'excuser auprès de lui.