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Une voiture a foncé dans une foule se rassemblant pour participer à un carnaval tôt dimanche à Strépy-Bracquegnies, tuant six personnes et en blessant 27 autres dont 10 grièvement, ont annoncé les autorités, qui excluent pour l'instant la thèse d'un attentat. La tragédie s'est produite vers 05H du matin à Strépy-Bracquegnies, dans l'entité de La Louvière. Le véhicule qui a foncé dans le groupe de personnes ne s'est pas arrêté et a pris la fuite.
L'avocat de Nino, le passager de la voiture, s'est exprimé à notre micro ce lundi:
"Mon client est choqué, bouleversé par les faits. Il explique qu'il dormait au moment des faits et qu'il s'est réveillé suite aux chocs. Ayant consommé plusieurs verres d'alcool, il était conscient de ne pas pouvoir conduire", a-t-il indiqué.
Il s'agit pour l'avocat d'un "accident de roulage". "Il n'y avait pas de 'projet'. Mon client dormait au moment des faits, il a été réveillé par les chocs", a-t-il ajouté.
Les autorités judiciaires ont une "idée précise" du chauffeur
Le parquet de Mons a indiqué de son côté lundi après-midi que les autorités judiciaires "ont une idée précise" de qui était au volant de la voiture qui a foncé dans la foule dimanche matin à Strépy-Bracquegnies.
"La juge d'instruction doit entendre les deux personnes qui étaient dans la voiture ce lundi en fin d'après-midi ou dans la soirée, voire même la nuit", a indiqué le porte-parole du parquet de Mons. Le procureur général de Mons, Ignacio de la Serna, avait évoqué lundi matin sur BeL RTL un éthylotest positif pour l'un des deux hommes - a priori pas le chauffeur -, mais des prises de sang doivent permettre de le vérifier ainsi que de voir s'il y a eu consommation d'autres drogues, comme de l'ecstasy ou autres", a-t-il ajouté.
Les deux hommes, deux cousins âgés de 32 et 34 ans originaires de La Louvière et prénommés Paolo et Nino, selon la presse, étaient de retour de boîte de nuit et avaient ramené une jeune femme chez elle peu avant d'aller emboutir le cortège de ramassage de gilles.