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Le périmètre des zones tampon et de vigilance, instaurées dans le cadre de la crise de la peste porcine africaine en province de Luxembourg, va être élargi à la suite de la découverte mardi dernier de deux sangliers contrôlés positifs au virus dans la zone d'observation renforcée, entre Meix-devant-Virton et Sommethonne, a annoncé vendredi le cabinet du ministre wallon de la Nature et de la Forêt René Collin.
Pour rappel, plusieurs zones ont été délimitées après la découverte du virus de la peste porcine africaine en septembre dernier: zone de vigilance, zone noyau et tampon, zone d'observation renforcée.
La zone tampon est désormais élargie à l'ouest de 3.700 hectares sur le territoire compris entre la Nationale 88 (Limes-Gérouville) et la Nationale 871 (Virton-Rouvroy-frontière française). Les mesures concernant cette zone restent inchangées, à savoir une interdiction de chasse, de nourrissage, de circulation ainsi qu'une exploitation forestière sur base de dérogations individuelles réservées aux professionnels.
La zone de vigilance au nord du périmètre infecté, et dans lequel aucun sanglier positif n'a été trouvé, a en outre été étendue de 856 hectares à proximité de la ville de Florenville, indique le cabinet du ministre. Dans cette zone, comme en zone d'observation renforcée, une dépopulation totale des sangliers a été décidée.
Un dispositif de renforcement de destruction des sangliers par piégeage a été mis en place.
Un réseau de clôtures supplémentaires est en chantier et des patrouilles de nuit sont organisées par le DNF en collaboration avec les chasseurs. Le ministre a aussi donné instruction pour une programmation des travaux forestiers prioritaires dans la lutte contre les bois scolytés et ce, dans toutes les zones. Il est déjà acquis que la désinfection indispensable du matériel forestier d'exploitation s'effectuera aux frais de la Wallonie.
Par ailleurs, le ministre Collin recevra son homologue français au ministère de l'agriculture, Didier Guillaume, pour une visite de terrain vendredi après-midi afin de lui présenter les dispositifs mis en place en Wallonie. Et ce alors que des sangliers porteurs du virus ont été découverts, voici quelques jours, à proximité immédiate de la frontière avec la France.