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Les remous provoqués par la déclaration du patron du Standard de Liège prennent petit à petit l'ampleur d'un véritable tsunami. Bruno Venanzi avait déclaré avoir découvert qu'un joueur du club liégeois avait payé un entraîneur pour pouvoir jouer. Depuis le club se tait dans toutes les langues, et les supputations se multiplient tandis que des noms commencent à apparaître dans la presse. De son côté l'Union belge de football a diligenté une enquête.
Selon Sudinfo, le joueur du Standard qui a payé un entraîneur pour jouer serait Jonathan Legear. L'objectif: en obtenant du temps de jeu de la part lors des playoffs Legear pouvait demander à sa direction de réévaluer son contrat. Il est toutefois précisé que ce ne serait pas le joueur qui aurait directement été trouver le coach pour intégrer l'effectif, mais l'entourage de l'ancien ailier anderlechtois.
Sans complètement nier ces accusations, Jonathan Legear a déjà réagi sur Twitter. "Rien rien rien à me reprocher. Moi aussi je suis un supporter du Standard", a-t-il indiqué. Selon la DH, il songerait d'ailleurs à attaquer Sudpresse pour diffamation.
José Riga en pleine tempête
Si ces révélations sont exactes, l'entraîneur qui aurait accepté ce "deal" serait donc José Riga, qui l'a aligné durant les play-offs. Sous l'aire Riga, Jonathan Legear, engagé fin février, est monté au jeu à 3 reprises, disputant en tout et pour tout 63 minutes de jeu au cours desquelles le sulfureux attaquant a inscrit un but.
Aucune confirmation n'est encore venue du côté du Standard, mais la pression est telle depuis la sortie médiatique de Bruno Venanzi, qui avait stipulé "qu'un joueur avait payé un entraîneur la saison dernière pour jouer" sur
Les trois entraîneurs qui se sont succédés à la barre du bateau rouge la saison dernière - Guy Luzon, Ivan Vukomanovic et José Riga - se sont défendus de tout acte du genre.
Des conséquences inattendues pour le Standard ?
Dans le même temps, l'Union Belge de football confirmait avoir ouvert une enquête à la suite de ces déclarations afin de déterminer si la compétition aurait pu être falsifiée, ce qui ne sera probablement pas facile à mettre en évidence mais qui démontre que la sincérité de Bruno Venanzi pourrait bien avoir, pour le Standard des conséquences que le président du club n'envisageait certainement pas.