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A la barre au Standard depuis quelques mois, Bruno Venanzi règle petit à petit ses comptes. Invité dans Rien à foot ce lundi matin, il a révélé les montants avec lesquels "était parti" Roland Duchâtelet. Mais il a aussi dévoilé quelques faits surprenants qui se sont produits au sein du club liégeois.
Le Président du Standard, Bruno Venanzi, était dans le studio de "Rien à foot", lundi matin. L'homme d'affaires liégeois a fait le bilan du mercato du club, mais il a également fait plusieurs révélations dans cette émission qui est disponible en intégralité sur le site
Lorsque Thibaut Roland a demandé à Bruno Venanzi s'il s'attendait à hériter d'un "tel bordel" en reprenant le Standard, l'actuel président du club liégeois a enfoncé le clou. "Je savais que le club était en difficulté, mais je ne savais pas que le mal était si profond. Ca c'est certain. Par ailleurs, la situation financière est mauvaise. La saison passée, le club a essuyé une perte de 6 millions d'euros. Pour cette année, on a réussi à réduire la masse salariale de plus ou moins 5 millions d'euros, mais avec les frais engendrés par le passé, ça ne veut pas dire qu'on va retrouver l'équilibre cette année-ci".
Le Standard n'est pas riche, "c'est Duchâtelet qui l'est"
La situation actuelle explique donc le mercato "prudent" du Standard, contraint de compter méticuleusement plutôt que d'enrôler de nouveaux joueurs et laissant l'aspect émotionnel prendre le dessus. "Pourtant, en quittant le navire, Roland Duchâtelet avait prétendu avoir laissé derrière lui un club sain et riche", a rebondi Stéphane Pauwels. "Riche, ce n'est pas le club qui l'est, c'est lui. Au niveau financier, il a fait une excellente affaire. Il avait déjà retiré 20 millions de dividendes. Avant de partir, il a retiré 10 millions d'euros, donc il a diminué la valeur du club de 10 millions d'euros, ce qui m'a permis aussi de le racheter. Et en salaire je pense qu'il se prenait un peu plus de 1,6 millions d'euros par an"
"Vous vous versez un salaire au Standard ?", lui demande alors Thibaut Roland. "Oui, je me facture 1.500 euros brut au Standard", a répondu Venanzi. "C'est par principe", a ajouté le président du club.
"Il reste deux entraîneurs"
Stéphane Pauwels est ensuite revenu sur le dossier des entraîneurs au Standard. Et à cet égard, qui va prendre le relais à la tête de l'équipe A ? "On devrait conclure dans les prochains jours", a confié Bruno Venanzi, se gardant de donner un timing précis. "Il reste deux entraîneurs dont je ne citerai pas les noms", a-t-il précisé.
L'homme d'affaires a avant tout précisé qu'il voulait un projet à long terme, confiant également qu'Eric Deflandre resterait dans le staff. Mais c'est en fin d'émission que Bruno Venanzi a révélé une information troublante concernant le club. En effet, la saison passée, "un joueur a payé un entraîneur pour jouer", a-t-il dévoilé, précisant qu'il ne donnerait aucun nom. "Mais ça m'a surpris au Standard. Et l'entraîneur a accepté d'être payé", a-t-il conclu. Une information qui fait l'effet d'une bombe dans le monde du foot et des médias ce lundi. "Un nouveau pas de franchi dans le football", dit François David, journalitse français de renom, sur Twitter.
