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Jets de sous-vêtements et montées sur scène pour l'embrasser: les organisateurs du concert "indécent" d'Enrique Iglesias poursuivis

Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena avait jugé fin 2015 que les organisateurs d'un concert "indécent" du chanteur de pop espagnol Enrique Iglesias à Colombo devaient être "fouettés à l'aide de queues de raies armées toxiques", un châtiment traditionnel dans ce pays. Aujourd'hui, ils se retrouvent vraiment devant la justice.

Le maire de Colombo a annoncé samedi qu'il poursuivait en justice les organisateurs d'un concert controvesé du chanteur de pop espagnol Enrique Iglesias dans la capitale du Sri Lanka pour n'avoir pas payé de taxes. M. A. J. M. Muzammil a précisé qu'il avait été forcé d'intenter un procès à Live Events, compagnie appartenant à deux anciennes stars de cricket locales, pour récupérer quelque 30 millions de roupies (214.000 USD).

Le concert d'Enrique Iglesias le 20 décembre à Colombo avait provoqué une vague de critiques, venant même du président Maithripala Sirisena, après des informations selon lesquelles des femmes de ce pays conservateur s'étaient jetées sur le chanteur pour l'embrasser ou lui avaient lancé leurs sous-vêtements. "Cette attitude indécente contrevient à notre culture", s'était indigné le président, qui avait estimé que les organisateurs du concert devraient être "fouettés à l'aide de queues de raies armées toxiques", un châtiment traditionnel dans ce pays.

Les deux anciennes star de cricket, Mahela Jayawardene et Kumar Sangakkara, avaient présenté leurs excuses pour cette "expérience négative". Selon la municipalité de Colombo, les organisateurs avaient vendu les billets sous la forme "d'invitations" pour éviter de payer des taxes.

Les fans du fils du chanteur de charme Julio Iglesias, devenu une star dans le monde entier grâce à ses chanson chaloupées en anglais et en espagnol, ont déboursé jusqu'à 350 dollars pour assister à son concert, tenu dans le cadre d'une tournée mondiale.

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