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La commune bruxelloise de Molenbeek se défend des préjugés comme quoi elle serait un foyer de l'islamisme radical en Belgique, peut-on lire mardi dans Le Soir et les journaux de Sudpresse. "Une fois pour toutes, il n'y a pas de zones de non-droit à Molenbeek", s'énerve presque la bourgmestre Françoise Schepmans (MR). "Il est arrivé que la commune connaisse des échauffourées, mais la police a toujours pris le dessus. La sécurité est assurée partout", affirme-t-elle.
La commune ne doit pas être stigmatisée comme le haut lieu du terrorisme national, insiste Ahmed El Khannouss (cdH): "Molenbeek est la deuxième commune la plus pauvre de Bruxelles. On doit faire une analyse de fond des causes profondes". L'échevine molenbeekoise de la cohésion sociale et islamologue Sarah Turine (Ecolo) tient le même langage. "Nous devons réinterroger les politiques de prévention et de cohésion sociale", estime-t-elle.
Du côté des jeunes, on sent un certain désespoir poindre. "Nos parents ou nos grands-parents ont aidé à construire la Belgique. On se sent chez nous, mais on nous balance nos origines en permanence".