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Place à l’économie et aux entreprises. Bruno Wattenbergh est de retour avec sa chronique quotidienne sur BEL RTL. Ce matin, il nous parlait de startup.
Bruno Wattenbergh aime raconter de belles histoires, notamment entrepreneuriales. Ce matin sur Bel RTL, il nous parlait d’une startup belge qui vient de lever beaucoup d’argent !
La startup bruxelloise
Elle fait le lien entre les clients et les restaurants des grandes villes. Parfois, si vous travaillez tard et que vous n’avez pas le temps de faire à manger mais que vous voulez quelque chose de sain ou de particulier, vous pensez vous faire livrer un repas. Classique! Mais le choix reste limité, car peu de restaurants ont la taille critique pour organiser un service de livraison. Bref vous avez un problème!
Et TAKE EAT EASY se propose de résoudre ce problème je parie ?
Exactement car, il faut le rappeler les entrepreneurs sont d’abord et surtout des solutionneurs de problèmes. Lancé en septembre 2013 à Bruxelles, Take Eat Easy se différentie en assurant la livraison de restaurants de qualité. La start-up a développé pour ce faire une technologie qui, pour chaque commande, choisit, le coursier et le timing les plus adéquats pour une livraison à l'heure requise. Une optimisation en temps réel qui lui permet de traiter de gros volumes et donc d’être rentable.
Où est l’argent dans ce modèle ? Qui paie ?
Take Eat Easy prend une commission de 30% du montant de la vente du restaurant et sponsorise intelligemment la livraison pour qu'elle ne coûte que 3,50 euros à l'acheteur.
La start-up belge avait déjà levé 6 millions d’euros en avril, auprès d’un géant allemand de l’E-commerce et cette fois-ci elle vient de lever 10 millions d’euros ... C’est énorme non ?
C’est beaucoup d’argent, mais l’entreprise a les projets et la stratégie pour le consommer à bon escient. D’abord, logiquement, l’entreprise a rôdé son modèle d’affaire et sa technologie sur Bruxelles. Cela a duré une bonne année. Ensuite, elle a démontré qu’elle était capable de répliquer ce modèle ailleurs, comme à Paris où elle s’est lancée fin de l’année passée.
Cela a logiquement attiré des investisseurs qui ont fourni la première levée de fonds, pour rapidement attaquer d’autres grandes villes européennes avant que ce modèle ne soit copié. Et là, 10 nouveaux millions vont arriver pour accélérer cette pénétration des grandes capitales européennes, notamment via l’engagement de commerciaux pour démarcher les restaurants.
Pourquoi est-ce une belle histoire ?
Notamment parce que cela nous rapproche de ce petit commerce qui structure les villes telles que nous les aimons et parce que cela nous fait découvrir et soutenir des commerces près de chez nous plutôt que d’aller acheter des produits très loin de chez soi !