Partager:
Notre marché de l'énergie est trop dépendant des entreprises étrangères, ce qui a pour conséquence une facture annuelle d'1,8 milliard d'euros, selon les calculs de Jonathan Holslag, professeur de politique internationale à la VUB, évoqués lundi dans De Morgen. En ces temps de débats sur la prolongation du nucléaire et les risques de pénuries d'électricité, ce chiffre a de quoi inquiéter.
A long terme, la Belgique deviendra "un esclave de l'investissement", prévient-il. Tout d'abord, l'importation d'électricité représente un coût de 362 millions d'euros par an. Montant auquel il faut ajouter 678 millions pour les combustibles venant de l'étranger pour les centrales au charbon et au gaz. Enfin, il y a les revenus d'investissement. Des entreprises actives dans le secteur de l'énergie telles que GDF Suez et Nuon en retirent une somme importante, qui avoisine les 760 millions d'euros par an.
L’idée? Que les Belges puissent devenir actionnaires d’un producteur d’énergie national
Le professeur plaide pour que notre pays s'appuie davantage sur ses propres ressources, par exemple en investissant davantage dans des parcs éoliens le long de la Côte. Il voudrait mettre en place un fonds national de l'énergie, duquel chaque Belge pourrait être actionnaire moyennant une somme de 200 euros par an.
Bonne ou mauvaise idée selon vous?