Poules élevées en cage, au sol, plein air… Voici ce qui se cache derrière ces termes

Avec 13 exploitations pour un total de 700.000 poules, l'élevage en cage dans un hangar fermé reste le principal moteur de production en Wallonie.

L'Europe impose une superficie minimale de 750 cm² par tête, soit la taille d'une feuille A4. Cela permet au producteur de garantir un prix serré. "L'élevage en cage n'est pas cher, je pense que c'est 10 centimes par œuf, tandis que pour un bio on peut aller jusqu'à 30 centimes par oeuf", explique Catherine Colot, porte-parole du Collège des producteurs avicoles.

Ce type d'élevage est controversé, et il est d'ailleurs amené à disparaître dans les cinq ans. "Quand un élevage est trop intensif, trop dense, on a des problèmes de promiscuité, il y a trop d'animaux par mètre carré, et de manière générale on doit utiliser plus de produits", s'exprime Carlo Di Antonio, ministre wallon du bien-être animal.


Élevage au sol

À côté de ces productions industrielles, il y a ensuite l'élevage au sol. Cela représente 13 exploitations et 370.000 poules en Wallonie. Elles peuvent se déplacer en liberté, gratter le sol, et peuvent se percher. Mais l'élevage se fait toujours à l'abri de la lumière du jour.


Élevage plein air

Les poules plein air, elles, peuvent non seulement se déplacer en liberté, mais elles peuvent également profiter de la lumière du soleil et sortir, comme le nom l'indique, en plein air. Cela représente environ 15 exploitations et 370.000 poules en Wallonie.


Élevage bio

Enfin, le secteur des œufs bio représente seulement 12% de la production wallonne, avec 30 exploitations et 200.000 poules. L'élevage se fait en plein air, avec une alimentation et un traitement garanti bio. Pourtant, le fipronil a bel et bien été découvert dans un produit agréé pour la filière…