Le roi Philippe a assisté aux célébrations des 50 ans de la Direction des Unités Spéciales (DSU) de la police fédérale, en présence également du Premier ministre Alexander De Croo, de la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne et du secrétaire d'Etat à la Digitalisation, Mathieu Michel.
Leur niveau d'expertise et d'expérience est impressionnant
La ministre Verlinden, le commissaire général de la police fédérale, Marc De Mesmaeker, et le directeur des unités spéciales Roland Pacolet, ont pris la parole en présence du souverain. Le Roi s'est ensuite entretenu avec les membres des cinq composantes de la DSU, à savoir intervention, observation, arrestation, négociation et agents infiltrés. La ministre Verlinden a fait référence à la protection policière dont a bénéficié son collègue ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, qui a été placé sous sécurité rapprochée les jours passés. "Nos services de sécurité ont à nouveau prouvé qu'ils sont là quand nous en avons besoin", a salué la ministre.
"La DSU est sans doute le service de la police fédérale qui frappe le plus l'imagination mais dont la mission n'a pas changé depuis 50 ans. C'est le dernier recours, et ses opérations sauvent souvent des vies. Les membres de ces unités travaillent souvent dans la plus haute discrétion et 'spectaculaire' est un mot encore trop faible pour qualifier leurs interventions. Leur niveau d'expertise et d'expérience est impressionnant et sur le plan international, ils sont au sommet", a déclaré Mme Verlinden.
Cette cérémonie est un hommage à tous, aussi aux collègues qui ont perdu la vie en mission
Le commissaire général De Mesmaeker a pour sa part souligné qu'il s'agit d'unités d'élite "en raison des exigences, attentes et missions ardues imposées à ses membres". Il a en outre applaudi la flexibilité et la souplesse de ceux-ci. M. Pacolet a pour sa part rappelé la belle réputation que la DSU s'est construite en menant des opérations spectaculaires et notables. "Mais cette réputation compte d'autant plus pour les missions menées dans l'ombre et qui doivent y rester", a confié le directeur faisant part aussi de la fierté que lui inspirent les membres de ces unités d'élite. "Cette cérémonie est un hommage à tous, aussi aux collègues qui ont perdu la vie en mission et ceux qui ont été blessés durant une opération et qui y sont encore confrontés tous les jours".
Le roi Philippe a remis un nouvel étendard
Durant une cérémonie organisée dans la cour de la caserne, le roi Philippe a remis un nouvel étendard à M. Pacolet. Une démonstration des unités spéciales a ensuite suivi. Dans un premier temps, une arrestation de divers suspects armés a été simulée ; dans un second temps, il s'agissait d'une simulation d'une attaque terroriste dans un hôtel, avec des victimes civiles. Celles-ci devaient être placées en sécurité par les unités spéciales avant que l'assaut puisse être donné.
Les unités spéciales sont tous les jours prêtes à passer à l'action pour des interventions, observations ou négociations dans les situations de crise les plus délicates, comme des prises d'otages, des enlèvements et des détournements.
Au cours du demi-siècle passé, ces unités se sont hissées parmi les groupes d'interventions anti-terroristes les plus efficaces. Lors de sa mise sur pied en 1972, le groupe Diane comptait 75 membres. De nos jours, les unités spéciales comptent 550 membres à tous niveaux.