Décès de la petite Eda aux cliniques Saint-Luc: "Des médecins sont arrivés, mais n'ont pas trouvé d'artère"

Les parents de la petite Eda accusent les médecins des cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles d'être responsables de la mort de leur enfant. Ils sont persuadés que leur fille aurait pu être sauvée. "Si un anesthésiste avait été disponible, votre fille serait encore en vie". C'est ce témoignage, celui d'un médecin de l'hôpital, qui a poussé les parents de la petite victime à demander une enquête.

Retour sur les faits

Vendredi, dans l'après-midi, la fillette de 3 ans ne se sent pas bien. Atteinte d'anémie, la fillette de 3 ans souffrait de fièvre et de complications. Ses parents la conduisent à l'hôpital. Le personnel indique qu'Eda doit subir une transfusion, et tente de lui faire une transfusion. "On a tenté de chercher et de trouver son artère. Des médecins sont arrivés sur place, mais on n'a pas trouvé d'artère. A partir de là, ils ont cherché un anesthésiste. C'est là où le problème se trouve car cet anesthésiste n'est jamais arrivé", a expliqué Sven Mary, avocat des parents d'Eda.

Retenu au bloc opératoire, l'anesthésiste n'est jamais venu auprès de la petite Eda. Une nuit passe, et Eda meurt le samedi matin. Officiellement, le dossier conclut à une mort naturelle. "C'est la cascade des responsabilités bien évidemment. La base est l'hôpital Saint-Luc. Il faudra après voir qui sera visé individuellement, et je pense que c'est pour cela qu'on vise X", a conclu l'avocat des parents.

Les parents poursuivent l'hôpital

Les parents d'Eda vont se constituer partie civile auprès du juge d'instruction Isabelle Panou pour homicide involontaire par défaut de prévoyance et pour non-assistance à personne en danger contre l'hôpital et contre X.

Le rapport de l'autopsie est toujours attendu.