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Wall Street quasiment stable après les nouvelles inscriptions au chômage

La Bourse de New York évoluait proche de l'équilibre jeudi après des chiffres montrant un nombre toujours exceptionnellement élevé de nouveaux demandeurs d’allocation chômage aux Etats-Unis, mais en recul par rapport à la semaine précédente.

Vers 14H10 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, montait de 0,27% à 24.642,18 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, cédait 0,28% à 9.349,93 points.

Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, reculait de 0,05% à 2.970,06 points.

Wall Street avait fini en nette hausse mercredi dans un marché optimiste sur le redémarrage de l'économie américaine et soutenu par plusieurs valeurs technologiques, dont Facebook et Amazon qui ont atteint un nouveau record: le Dow Jones avait pris 1,52% et le Nasdaq 2,08%

Plus de 2,43 millions d'Américains se sont nouvellement inscrits au chômage la semaine dernière, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

La première économie mondiale reste lourdement affectée par les conséquences du brusque ralentissement de l'activité provoqué par le nouveau coronavirus.

Le nombre de nouveaux demandeurs d'allocation chômage est toutefois en baisse par rapport à la semaine précédente et n'a cessé de reculer depuis un pic à 6,8 millions de nouveaux chômeurs atteint fin mars.

"Ce sont des chiffres stupéfiants, mais le marché regarde au-delà, croyant fermement que les choses ne peuvent que s'améliorer et que la réouverture de l'économie va occasionner davantage de réembauches que de nouveaux licenciements", commente Patrick O'Hare de Briefing.

Au total, depuis l'arrêt brutal de l'économie mi-mars avec la mise en place de mesures massives de confinement pour contenir la pandémie, plus de 38,6 millions de personnes ont pointé au chômage.

Par ailleurs, l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) est restée dans le rouge en mai pour le troisième mois d'affilée, toujours affectée par l'impact de la pandémie de Covid-19, selon l'indice de l'antenne locale de la Réserve fédérale américaine (Fed), également publié jeudi.

- L Brands décolle -

A l'exception de la séance de mardi, la place new-yorkaise affiche une santé solide depuis le début de la semaine.

Cette progression s'explique, selon M. O'Hare, par "des nouvelles optimistes sur un possible vaccin, les aspirations liées à la réouverture de l'économie et la peur de passer à côté de nouveaux profits".

L'expert rappelle toutefois que les acteurs du marché restent sur leurs gardes, s'inquiétant notamment de la recrudescence des tensions entre les Etats-Unis et la Chine et du risque d'une deuxième vague de contamination.

Au rang des valeurs, le titre de L Brands s'envolait de 13,03%. La société américaine a annoncé mercredi soir lors de la publication de ses résultats trimestriels envisager la fermeture permanente d'environ 250 magasins des marques de lingerie Victoria's Secret et PINK en Amérique du Nord cette année.

La chaîne de magasins de biens électroniques Best Buy reculait de 2,76%. L'entreprise a fait part d'un recul de ses ventes à magasins comparables au premier trimestre 2020.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait un peu, s'établissant à 0,6753% contre 0,6801% mercredi soir.

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