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Le scrutin communal aurait il sonné la fin de la bonne entente entre le syndicat socialiste FGTB et le PS ? Il y a de l'eau dans le gaz du côté de Liège. Le syndicat n'apprécie pas que les socialistes aient pactisé avec les libéraux, dans plusieurs communes et pourrait, en quelque sorte, leur couper les vivres. Le syndicat pourrait retirer au PS les locaux qu'il met à sa disposition pour ses réunions. Quatorze unions socialistes sont menacées de devenir des "Sans Local fixe". Le syndicat les a averties par courrier, comme l'ont révélé les journaux du groupe SudPresse.
Un coup financier. Une pression politique, aussi, alors que toutes les majorités ne sont pas encore scellées, on pense à la ville de Liège par exemple.
En fait, depuis deux semaines, en province de Liège, la pression du syndicat sur le PS va crescendo. D'abord avant les élections, les syndicalistes avaient invité le PS à nouer des alliances de gauche, partout où c'était possible. Puis, il y a eu une manifestation, devant l'hôtel de ville, quand le bourgmestre Willy Demeyer a rencontré les représentants du MR. Aujourd'hui, ce sont ces menaces financières. "L'objectif n'est pas de mettre une pression mais de dire au PS que s'il n'entend pas que gouverner avec le MR est incompréhensible pour les militants sur le terrain, la FGTB en tirera les conclusions", a menacé Geoffrey Goblet, le président de la section FGTB Liège-Huy-Waremme.
Pour le moment, le Président de la FGTB, Robert Verteneuil parle d'une décision autonome de la section de Liège. Côté politique, le bourgmestre de Huy, Christophe Collignon évoque des pressions anormales. Pas encore de réaction de la part du bourgmestre de Liège.