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Le commerce des espèces en question est hautement suspecté d'illégalité, en raison du niveau de protection de ces animaux, de leur rareté ou de leurs antécédents en matière de trafic, explique le WWF.
Sur les 106 annonces, 91 ventes uniques ont été répertoriées. Parmi elles, 49 annonces concernaient des oiseaux, pour un total d'au moins 93 spécimens, et 42 concernaient des reptiles, soit au moins 94 spécimens. Plus de 50% des annonces ont été découvertes sur des sites spécialisés, 20% sur des sites d'annonces plus généralistes et 25% ont été recensées sur Facebook. Le réseau social est par ailleurs membre de la Coalition pour Mettre Fin au Trafic d'Espèces Sauvages en Ligne et a interdit en 2019 le commerce d'animaux sauvages, à l'exception de ceux provenant de marchands contrôlés.
60% d'amateurs et 40% de vendeurs professionnels
Parmi 65 vendeurs différents, 60% semblaient être des amateurs et 40% étaient des vendeurs professionnels. Certains avaient des antécédents dans le trafic d'animaux sauvages.
Les espèces d'oiseaux les plus fréquemment rencontrées étaient l'Ara hyacinthe et l'Ara à gorge bleue tandis que le gecko nain turquoise et le lézard crocodile chinois étaient respectivement mentionnés dans 12 et 11 annonces. Ces espèces sont toutes menacées d'extinction.
Au sein de l'UE, la Belgique et les Pays-Bas occupent une place importante dans le commerce légal et illégal d'espèces sauvages. Tous deux constituent des destinations et des pôles de transit importants, en plus de leurs marchés domestiques d'espèces sauvages florissants.