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Stéphanie Meers, maquilleuse et esthéticienne à Embourg, section de la commune belge de Chaudfontaine, s'est exprimée dans C'est pas tous les jours dimanche. Exerçant un métier de contact, elle est à l’arrêt depuis l’annonce du gouvernement. Mais certains de ses clients ne l’entendent pas de cette façon. Coaching maquillage, pose de vernis ou encore de faux cils… Elle se sent sous pression voire même "harcelée" pour reprendre son travail malgré les interdits sanitaires.
"Mon institut est actuellement fermé. C'est un métier de contact donc évidemment, c'est à fermer dans la situation dans laquelle on vit. Je reçois des messages assez insistants, limite "menaçants", pour des cours de maquillage, pour des ongles, pour des cils, etc. Je pense que des personnes continuent à pratiquer soit dans leur institut soit dans les domiciles des clientes qui réclament d'avoir leurs soins faits", dénonce Stéphanie Meers.
L'esthéticienne souhaite dire aux clients et aux professionnels du métier concernés par ce type d'agissements d'arrêter, car pour stopper le virus, le respect des règles est important.
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