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Roy Den Hollander, soupçonné d'avoir abattu le fils d'une juge aux USA et blessé son mari, a été retrouvé mort: qui était-il?

Un avocat anti-féministe, retrouvé mort lundi, est soupçonné d'avoir abattu la veille le fils d'une juge fédérale du New Jersey et blessé son mari, a indiqué lundi le bureau du procureur fédéral du New Jersey.

L'avocat, Roy Den Hollander, "maintenant décédé", a été "identifié par le FBI" comme le principal suspect de l'attaque contre la juge Esther Salas, a indiqué le procureur dans un bref communiqué. Selon la police fédérale, le drame s'est déroulé dimanche à North Brunswick, à une soixantaine de kilomètres au sud de New York, lorsqu'un homme, en uniforme de chauffeur de la société FedEx, s'est présenté au domicile de la juge.

Le fils de la magistrate, Daniel Anderl, 20 ans, lui a ouvert la porte et a "reçu une balle en plein coeur", avait indiqué dans la nuit le maire de North Brunswick, Francis "Mac" Womack, un ami de la juge, cité par des médias américains.

Aucun mobile avancé à l'heure actuelle

L'époux de la juge Salas, Mark Anderl, lui-même avocat connu et ex-procureur, a été visé à son tour lorsqu'il est venu voir ce qu'il se passait. Il a été hospitalisé et était dans un état grave, selon une télévision locale.

La juge elle-même, qui se trouvait à la cave, n'a pas été blessée. Le procureur n'a avancé lundi aucun mobile pour ce crime, soulignant que l'enquête était toujours en cours.

Il n'a pas précisé comment Roy Den Hollander était mort. Selon plusieurs médias, il se serait tué à son domicile de l'État de New York, à une centaine de kilomètres du lieu du crime. M. Den Hollander avait défrayé la chronique dans le passé: il avait notamment attaqué - sans succès - comme "pratique discriminatoire" les entrées gratuites dont bénéficient les femmes dans certaines discothèques.

Il se définissait comme un avocat "anti-féministe"

Et l'Université Columbia pour son cursus d'études féministes ("Women studies"), qu'il qualifiait de "bastion d'intolérance contre les hommes".

Sur son site internet, encore accessible lundi, il revendiquait en page d'accueil son surnom d'"avocat anti-féministe" et appelait les hommes "à se battre pour leurs droits avant qu'ils n'en aient plus". On ignore encore si l'avocat avait eu affaire récemment à la juge Salas.

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