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Dans la commune de Vaux-sur-Sûre, en province de Luxembourg, plusieurs agriculteurs du village ont retrouvé les clôtures de leurs champs coupées, parfois sur plusieurs mètres. Ces actes de vandalisme se comptent par dizaines et durent depuis plusieurs semaines.
Pour plusieurs agriculteurs, cela ne peut plus durer : des dizaines de clôtures sont coupées, et ce, parfois sur plusieurs mètres. Conséquence de ces dommages : le bétail peut alors s'échapper.
Simon fait partie des victimes, "Dans une pâture ici, où il y a des maisons tout autour, le fil a été coupé à quatre endroits différents, exprès pour que les bêtes sortent. Il y a des vaches avec des petits veaux, si elles sortent, c'est quand même le bazar", raconte-t-il.
Ces actes sont commis de nuit et commencent sérieusement à agacer les agriculteurs de la région. Ils sont inquiets et suspectent la jalousie de la part d'un voisin. "Nous essayons tous d'avoir, dans le village, de bonnes clôtures pour ne pas avoir les bêtes dehors. (...) Et je pense qu'il y en a un qui serait peut-être jaloux que nos bêtes ne sortent jamais et que les siennes sortent tout le temps", rajoute Simon.
Couper des clôtures n'est pas sans conséquences. Cela représente un danger pour la sécurité des riverains et des automobilistes. Le bourgmestre de Vaux-sur-Sûre, Yves Besseling, explique : "C'est quand même risqué, tant pour l'automobiliste qui peut se retrouver avec une vache sur le capot, avec une série de problèmes assez importants, que pour l'agriculteur qui peut voir son assurance devoir intervenir alors qu'il n'est responsable en rien de cette situation".
La police locale prend l'affaire au sérieux et une enquête est en cours. Au moins sept personnes ont déjà porté plainte, mais en attendant, les riverains doivent rester vigilants.
"Les agriculteurs, comme nos citoyens, sont invités en tout cas à être très attentifs au va-et-vient le long des voiries. Et à ce sujet, dès qu'ils suspectent quelque chose, il faut prendre contact avec la police de Bastogne, la police Centre Ardennes et nos policiers de quartier, bien évidemment", ajoute Yves Besseling.
Pour l'instant, aucun accident n'est à déplorer, mais chaque matin, les agriculteurs se réveillent avec la boule au ventre.