Des contrôleurs de la SNCB font grève après l'agression d'une collègue près de Welkenraedt: de nombreux voyageurs se retrouvent piégés

La circulation ferroviaire est perturbée ce dimanche en région liégeoise à la suite d'un mouvement de réaction émotionnelle des travailleurs de la SNCB après l'agression, dimanche matin, d'une accompagnatrice.

Trois individus ont menacé avec un couteau une accompagnatrice de train de la SNCB ce dimanche matin. Les faits sont survenus alors qu'elle contrôlait le groupe de voyageurs à hauteur de Hergenrath à proximité de la frontière allemande. Ils ne disposaient pas de titre de transport. Le train circulait sur le réseau ferroviaire allemand depuis Aix-La-Chapelle vers Welkenraedt. 

L’accompagnatrice n’a pas été blessée et les auteurs ont été interpellés et arrêtés par la police. La SNCB condamne des faits "inacceptables et intolérables" et demande l’application de la tolérance zéro. L’accompagnatrice de train a déposé une plainte et la SNCB compte bien se constituer partie civile. Une action de sensibilisation contre la violence dans les trains sera d’ailleurs lancée dans les prochains jours

Suite à ces événements, les contrôleurs de Welkenraedt et de Liège ont décidé de débrayer et ont lancé un mouvement de grève dans la région. Peu avant 19h00, une trentaine de trains avaient été partiellement ou totalement supprimés dans les régions de Welkenraedt, Eupen, Pepinster et Liège. La liaison entre Liège et Maastricht est également touchée. Des bus de remplacement ont été mis en place afin de proposer une alternative aux voyageurs, a précisé Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB.

À la gare de Liège-Guillemins, nous avons croisé de nombreux voyageurs pris au piège par la grève spontanée. "J'essaie de prendre le train pour aller à Bruxelles. Je suis étudiante. Je ne savais pas du tout qu'il y avait grève. J'arrive ici et il n'y a des trains nulle part. Apparemment il y a des bus, mais il y a des informations, je ne sais pas où. C'est très difficile de se retrouver comme ça, v", nous a confié Mette, originaire de Tongres. "On devait aller à Maastricht pour rentrer chez nous et il n'y a pas de train. On essaie de trouver un taxi parce qu'apparemment les bus n'arrivent pas", nous ont expliqué Juliette et Capucine.

À ce stade, rien n’est prévu pour demain

Contacté par nos soins, Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots, précise ceci: "à ce stade, rien n’est prévu pour demain (lundi) puisqu’aucun préavis de grève n’a été déposén os permanents régionaux rencontreront le personnel et nous verrons quelle suite donner à cette situation".

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  • Ils ont été arrêtés, la police fait son travail et ces imbéciles font grève ! Après, ils s'étonneront qu'on les agresse ! Vous voulez paralyser le pays ? simple : prenez un couteau en plastique, menacez un contrôleur de train puis un chauffeur de bus. Le jour même, plus aucun transport public ne roule ! Merci, les syndicats, merci de détruire notre économie !

    roger rabbit
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  • Merci pour les étudiants qui rentrent dans leur école en train ce soir....

    Martine Doyen
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  • et on connait les noms des individus ??? michel ?jean?kevin? ou paul? stefan peut etre ???

    Lilly Degreef
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  • Plus de trains... des bus "à découvrir soi-même, par hasard quelque part"... et qu'on attend parfois en vain (vécu..!)..! Ce "service publique", la SNCB, dans toute "sa splendeur"..! Pour le reste, si la justice se mettait enfin et aussi au service du citoyen, par des gestes forts en matière de sanctions et en faisant des exemples; on verrait moins ces comportements devenus "la norme" car comme protégés par des magistrats bisounours..!

    Gérard G
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  • encore une fois les voyageurs pris en otage il faut privatiser cette société qui ne vis que de subsides et qui trouve tgrs le moyen de faire chier les voyageurs

    Yvon
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