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Un jeune Cominois de 21 ans est décédé dans la nuit de vendredi à samedi. Il a été victime d'un coup de feu tiré par une personne circulant à bord d'un véhicule immatriculé en France, indique le 1er substitut du procureur du Roi de Tournai. L'auteur du coup de feu a pris la fuite. Un mandat d'arrêt européen sera lancé à son encontre.
Il m'a dit qu'il était prêt à utiliser son arme
Les faits se sont déroulés sur le parking du centre culturel de Comines (MJC), en province de Hainaut. Peu avant minuit, un individu circulant à bord d'un véhicule immatriculé en France a tiré un premier coup de feu en l'air. Celui-ci est revenu sur les lieux une deuxième fois. Un nouveau coup de feu a alors été tiré, touchant à la poitrine un jeune présent sur place. La victime est décédée à l'hôpital.
Notre équipe a rencontré dans le quartier un témoin qui dit avoir croisé le tireur. Il s'exprime à visage caché: "Juste avant minuit, un jeune gars est venu me voir. Il était armé. Il charchait à rencontrer sa victime. Il m'a dit qu'il était prêt à utiliser son arme".
Juste après le tir, l'individu s'est enfui avec sa voiture, a parcouru quelques mètres et a fini par s'encastrer dans une borne située juste à côté d'une rivière, la Lys. Le cours d'eau établit la frontière entre la Belgique et la France. "La personne va descendre de son véhicule et sauter dans la Lys, traverser celle-ci a priori à la nage, et se retrouver du côté français. Il y a des présomptions qu'il soit de nationalité française", précise Frédéric Bariseau, substitut du procureur du Roi de Tournai-Mons.
La piste principale
Le suspect est activement recherché. Les autorités françaises ont été avisées et un mandat d'arrêt devrait être décerné. Ce samedi soir, il n'était toujours pas appréhendé, mais la chasse à l'homme se poursuivait. Une autopsie était prévue pour ce samedi soir.
Un règlement de compte sur fond de rupture amoureuse semble être au coeur de l'affaire. "C'est un jeune de notre ville, un jeune qui avait visiblement une relation amoureuse. L'ex-petit-ami aurait voulu se venger", nous a précisé ce samedi Alice Leeuwerck, bourgmestre de Comines-Warneton.
