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Le Grand Hôpital de Charleroi innove avec une approche combinant activité physique et réadaptation pour les patients atteints de cancer, démontrant des bienfaits physiques et psychologiques.
Au Grand Hôpital de Charleroi, situé à Gilly, le service d’oncologie et le centre de réadaptation unissent leurs efforts pour proposer une prise en charge novatrice aux patients atteints de cancer. Depuis le déménagement de l’hôpital, ces deux services se trouvent désormais sur un même site, facilitant ainsi leur collaboration.
Christine, ancienne patiente atteinte d’un cancer du poumon, témoigne de l’importance de l’activité physique dans son parcours : "Pendant une heure, vous n'êtes plus une malade du cancer, vous êtes une personne à part entière. Quand vous sortez de là, vous êtes détendu, relaxé, quel que soit le niveau de fatigue initial", se réjouit-elle au micro de Marc Demoustier. Aujourd’hui en rémission, elle continue à fréquenter le centre de réadaptation chaque semaine pour des exercices variés allant du tapis de course au vélo en passant par des séances en piscine.
De nombreux avantages
Les exercices aquatiques, en particulier, apportent des bienfaits uniques. "Dans l'eau, on a une sensation de légèreté qui se communique à l'entièreté du corps", souligne Christine. Ces exercices accompagnent les patients sur le plan physique et mental, rétablissant un équilibre souvent perturbé par la maladie.
Au-delà des bienfaits physiques, l’activité physique joue un rôle crucial sur le plan psychologique et social. Elle aide à combattre l’isolement souvent ressenti par les malades. "Les patients se sentent beaucoup mieux psychologiquement et socialement aussi parce que souvent ce sont des patients qui ont tendance à se refermer", explique Sophie Cockx, médecin en médecine physique et en réadaption dans cet établissement.
Les bienfaits de l’activité physique sont également confirmés scientifiquement. "L'activité physique a vraiment montré un rôle d'aide, d'accompagnement au traitement et mieux supporter les effets secondaires, notamment les effets de type fatigue essentiellement", détaille Isabelle Sinapi, cheffe du secvice oncologie du Grand Hôpital de Charleroi. Elle réduit également le risque de récidive après les traitements, offrant ainsi une perspective plus sereine aux patients en rémission.