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Soutenues par leur syndicat (CSC), les enseignantes de l’école fondamentale libre Saint-Joseph d’Estinnes-au-Mont (Hainaut), mènent une action devant leur lieu de travail. Elles dénoncent une situation "particulièrement préoccupante". Selon elles, les membres du personnel sont "malmenés et soumis à des menaces, des abus de pouvoir, du harcèlement de la part de la directrice et du pouvoir organisateur" depuis 2019.
Les membres du personnel dénoncent également la baisse du nombre d'élèves inscrits. De 200 à 80 en quelques années selon eux. Le nombre de professeurs est lui aussi de plus en plus faible. "Quand une école ne se porte pas bien, quand les enseignants s'y sentent mal, il y aura plus d'absences: maladies, burn out. Face à cela, les parents ont tendance à changer leurs enfants d'école et on entre dans un cercle vicieux", explique Catherine Waterkeyn, Permanente régionale CSC Enseignement.
Le syndicat exige l'obtention de mesures, telles que la mise en place d'une instance de concertation locale, le "respect de la vie privée des enseignants" et un règlement de travail.