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Les activistes pour le climat de Code Rouge quittent Feluy après 30h d'occupation: "TotalÉnergies ne pouvait pas nous ignorer"

Les manifestants en faveur du climat de l'organisation Code Rouge ont mis fin à leur action à Feluy vers 11h30 ce dimanche. Ils bloquaient le site pétrolier TotalÉnergies depuis samedi matin. Aucun débordement n’a été constaté, selon la police présente sur place. 

Le blocage du site pétrolier TotalÉnergies à Feluy (Hainaut) par les activistes de Code Rouge s'est terminé ce dimanche à la mi-journée, après 30 heures d'occupation, ont indiqué les responsables du mouvement dans un communiqué. L'action a mobilisé quelque 700 participants, selon l'organisation. "L'action a été un grand succès. Nous avons pu nous faire entendre haut et fort ce week-end. TotalÉnergies ne pouvait pas nous ignorer", a indiqué Éveline van Engelen, porte-parole de Code Rouge.

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Les activistes ont bloqué depuis samedi à 8h00 les principales voies ferrées par lesquelles les trains de marchandises transportent les combustibles fossiles vers et depuis le site de TotalÉnergies, ainsi qu'un rond-point stratégique. Dans son communiqué, Code Rouge a indiqué que "l'objectif de l'action était d'arrêter complètement les activités de TotalÉnergies."  

Situation dangereuse sur la E19

La police présente sur le site depuis le début de l'action n'a pas dû intervenir, le mouvement s'étant déroulé sans heurts. Vers 2h du matin, la police fédérale de la route a tout de même fait état d'une situation dangereuse sur l'autoroute E19 entre Bruxelles et Mons à hauteur de Seneffe suite à cette action. Les deux sorties "Feluy" ont été fermées sur cet axe depuis minuit environ. La situation était dangereuse, selon la police fédérale de la route.    

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Interpellations à Anvers 

La situation contraste avec l'action menée samedi aux abords du port d'Anvers, devant un autre site de TotalÉnergies. Des dizaines de manifestants ont bloqué plusieurs accès dès midi, avant que la police démantèle ces installations et procède à des interpellations dans l'après-midi. Selon Code Rouge, 270 participants, amis aussi des journalistes et avocats, ont été placés en détention administrative. La police n'a pour sa part pas précisé de chiffre.

Code Rouge se décrit comme est "un mouvement de désobéissance civile visant l'industrie fossile, créé par des activistes et soutenu par différentes organisations et groupes d'actions. Le mouvement bloque les activités des industries des combustibles fossiles et de l'aviation afin de mettre un terme à leurs activités polluantes et à l'exploitation systémique du vivant."

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