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Une marche "sociale et antifasciste" rassemble environ 5.000 personnes à Bruxelles: "L'extrême-droite n'a jamais apporté de réponse"

Une marche "sociale et antifasciste" a rassemblé entre 4.500 (selon la police bruxelloise) et 10.000 personnes (selon les organisateurs) dimanche après-midi à Bruxelles. Lors d'un discours, la FGTB a insisté sur l'importance de créer un "front progressiste" de gauche solide face à la montée de la droite et l'extrême-droite en Belgique.

Le cortège de milliers de manifestants, parti du Mont des Arts dès 13h30 à l'appel de la coordination antifasciste de Belgique (CAB), est arrivé quelques heures plus tard sur la place du Luxembourg, où des prises de parole et des concerts étaient prévus.  

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"Alors que le pouvoir d'achat réel des travailleurs diminue en Belgique, le sentiment d'injustice ne cesse de croître: c'est un vrai cocktail pour l'extrême-droite", a pointé le président de la FGTB, Thierry Bodson.   Pourtant, l'extrême-droite "menace non seulement nos droits fondamentaux, mais elle n'a par ailleurs jamais apporté de véritable réponse aux problèmes des travailleurs et des citoyens. Jamais elle n'a agi contre les inégalités, amélioré la sécurité sociale ni lutté contre le dérèglement climatique", a rappelé le syndicaliste.  

Face à la percée de la droite et de l'extrême-droite lors des scrutins du 9 juin dernier, la FGTB a appuyé sur l'importance d'organiser une véritable "union progressiste" parmi les membres de la société civile, associations et syndicats. L'objectif: "faire comprendre aux partis de gauche qu'il est plus que temps de s'unir contre la montée des partis d'extrême-droite".  

Le syndicat appelle à rester "extrêmement vigilants vis-à-vis des partis de la droite classique - tels que le MR et la N-VA - qu'on voit de plus en plus gangrénés par des propos populistes et d'extrême-droite". "En France, la gauche, au pied du mur, se réveille avec la création d'un front populaire. N'attendons pas qu'il soit trop tard en Belgique", a conclu Thierry Bodson.

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